Le « Y » voyageur  Posted on 6 juin 2019

Raconter les histoires de Sybirol, c’est lui rendre son âme. Certaines appartiennent à la grande histoire, d’autres à la petite. Certaines sont documentées, d’autres appartiennent à la mémoire familiale. Évidemment Sybirol, s’il a une âme, n’a pas encore de voix, il fallait donc lui en prêter une. Et c’est pour cela que vous trouverez un « je » dans certaines de ces histoires. « Je », c’est Pierre, la dernière personne qui, après au moins 600 ans d’occupation, aura l’occasion de vivre Sybirol de sa naissance à sa mort (du moins il le souhaite !). Nous espérons que ces histoires vont vous distraire, vous intéresser, vous toucher. Sybirol se nourrit de l’affection que lui portent tous les visiteurs qui le découvre.

Qui pourrais imaginer orthographier Sybirol sans son « Y » en début qui lui donne toute son élégance ?

Pourtant, au 18ème c’est bien Sibirol que l’on trouve accolé au nom des de Lamolère, famille issue du Quercy. Bernard de Lamolère fait adjoindre à son nom le nom d’une terre héritée de son père, près de Lauzerte dans sa région natale. Le patronyme passe à la maison et « Feuillas » devient « Sibirol », même si les 2 noms sont encore utilisés indifféremment au 18ème.

Le 19ème abandonne progressivement « Feuillas », reste sans doute trop aristocratique, mais le « Y » commence à pointer le bout du nez. Dès que l’on se plonge dans les écrits de cette époque, le « Y » ne cesse de voyager, de disparaître, de se multiplier ! Sybirol, Sibirol, Sibyrol, Sybyrol, au gré des documents on les trouve tous, on trouve même un Cybirol! Avouez que cela fait désordre.

Heureusement, notre 20ème siècle a mis de l’ordre dans ce fatras et à partir de 1930, a définitivement retenu le « SYbirol » qui a quand même bien meilleure allure que tous les autres !