Comment un maçon marie sa fille ! Posted on 19 juillet 2019Leave a comment

Raconter les histoires de Sybirol, c’est lui rendre son âme. Certaines appartiennent à la grande histoire, d’autres à la petite. Certaines sont documentées, d’autres appartiennent à la mémoire familiale. Évidemment Sybirol, s’il a une âme, n’a pas encore de voix, il fallait donc lui en prêter une. Et c’est pour cela que vous trouverez un « je » dans certaines de ces histoires. « Je », c’est Pierre, la dernière personne qui, après au moins 600 ans d’occupation, aura l’occasion de vivre Sybirol de sa naissance à sa mort (du moins il le souhaite !). Nous espérons que ces histoires vont vous distraire, vous intéresser, vous toucher. Sybirol se nourrit de l’affection que lui portent tous les visiteurs qui le découvre.

Nous sommes en 1921 ; Jules Pinçon possède Sybirol depuis 8 ans mais n’y vit pas. A la tête d’une importante entreprise de bâtiment et de travaux publics, il préfère continuer à loger à proximité de son entrepôt, rue de la Benauge (l’actuelle « cité Pinçon » et l’ancienne usine Cacolac, le long de la voie ferrée pour ceux qui connaissent). Sybirol est avant tout un lieu pour la chasse, la ferme est habitée mais pas la maison. Veuf, pas vraiment très raffiné, il a cependant donné à sa seule fille Marguerite une éducation de jeune fille de bonne famille et la voilà prête à faire un beau mariage. Sans plus de questions, il prévoit le mariage à la Benauge, au sein de ses entrepôts. A quelques jours de la cérémonie, son entourage lui fait cependant remarquer que Sybirol et sa grande pièce de réception serait quand même plus adapté qu’une usine pour marier sa fille.

Il se laisse convaincre. Le mariage a finalement lieu à Sybirol. Cet événement entraine le déménagement de la famille. La jeune mariée, Marguerite, est devenue ma grand-mère, elle a adoré, cultivé et protégé Sybirol toute sa vie. Mon père, ma mère, mon frère, aussi ont fait leur part…et c’est comme cela que 100 ans et 4 générations plus tard, la famille habite encore cette maison !


Sybirol fonctionne comme un trou noir : il happe l’énergie de tout individu qui commence à le regarder : Ma famille l’a constaté sur 100 ans. Marc, Antonio et tous les autres qui contribuent à sa survie aujourd’hui le savent aussi. Alors faîtes attention avant de venir nous rejoindre, vous pourriez bien être aspirés !

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